Accès des femmes rurales aux infrastructures de commercialisation, le projet MYS fait des heureuses dans les cercles de Macina, Segou et Niono

Infrastructure offert par AMEDD. Credit photo A. Fomba, AMEDD

Le développement des cultures maraîchères dans les zones rurales n’est pas toujours accompagné d’une politique d’aménagement des marchés avec des structures adéquates. C’est pourquoi, on observe généralement des problèmes comme une saturation et une mauvaise organisation des marchés, la multiplication des conflits entre marchants etc.

Les femmes rurales étant les premières victimes de ce phénomène, des solutions précaires viennent en elles et suscitent l’apparition de marchés spontanés informels sur les bords de route, dans les quartiers et la vente ambulante. Les difficultés que présentent ces nouveaux marchés sont entre autres l’absence de protection contre les intempéries, le problème de qualité.

Pour régler le problème des distorsions qui entravent le bon fonctionnement des marchés et pour faciliter l’accès des femmes aux infrastructures le projet MYS a réalisé et offert des infrastructures tels que les hangars et les kiosques de vente adaptés spécifiquement aux femmes pour la commercialisation des produits maraichères dans les marchés hebdomadaires des communes de Kokry, Siribala et village de Sékoro.

Ces actions menées par le projet permettent d’impliquer les femmes dans la prise des décisions et la gestion de la foire hebdomadaire communale. La mairie quant à elle peut également suivre l’évolution des activités commercialisations des produits maraichères (prix des ventes, les acteurs, les types de produits). « Ces infrastructures permettront à la mairie d’avoir une source de revenue monétaire supplémentaire qui nous aidera à construire les prochains aménagements dans le but de transformer tout le marché », explique Mahamane Sissoko, 1er adjoint au maire de la commune de Kokry dans le Macina.

On rappelle que le projet MYS est mis en œuvre par l’ONG-AMEDD dans sept cercles vulnérables des régions de Sikasso et de Ségou. Il est financé par ONU Femmes et ces bailleurs à travers son programme AgriFeD d’un point de vue environnemental, économique et équité genre.

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